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 satochi miyazaki

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Noureddine
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مُساهمةموضوع: satochi miyazaki   satochi miyazaki Icon_minitimeالأحد سبتمبر 23, 2007 9:02 am

Satochi MIYAZAKI Senseï


satochi miyazaki MIYAZAKI_Sensei
MIYAZAKI Senseï
Il arriva en Europe avec la vague des maîtres ENOEDA, SHIRAI, KASE, KANAZAWA de la J.K.A., pour implanter le shotokan. Alors que tous tenaient le devant de la scène, lui, en retrait, faisait penser au chat noir de la portée.


Les karateka anciens, avaient une anecdote à raconter sur tous, sauf sur lui. Satoshi MIYAZAKI Senseï était discret. Les autres, soit dégageaient une sensation de force agressive, soit séduisaient par leur élégance technique. Et pourtant, je me souviens d’une séance de photos. C’était à Bruxelles, dans son dojo. Il ressemblait à un vrai félin, avec son air impassible, mais il pliait son élève plus grand, plus fort et plus lourd que lui. Il avait un sens de l’anticipation extraordinaire, avec ses attaques de jambes et de poings !
Puissance et timing



Il s’amusait bien, alors que son partenaire, lui, encaissait, blêmissait, souffrait en silence, payant ainsi l’honneur de poser avec lui. Il me dit alors, mi-sérieux, mi-amusé, avec un sourire timide, dans un français que lui seul et quelques proches arrivaient à décrypter Parfois, c’est bien de connaître la douleur, sinon pas de respect pour moi, n’est-ce pas ! Que voulez-vous qu’on lui réponde

J’ai rencontré MIYAZAKI Senseï, la première fois, aux championnats du Monde I.T.K.F., à Brême, il y a dix ans. Je me souviens qu’il m’avait approché pour me demander, à moi journaliste, d’aider la J.K.A. en France, et en particulier la F.S.K.A. qui ne rassemblait, en ce temps-là, qu’une poignée de trois à quatre cents pratiquants. Au fil des années, nous nous sommes revus souvent, soit lors de championnats, soit lors de stages, quand il venait en France. Il accepta, pris au jeu, de poser pour des photos et de paraître dans mon magazine.

Lui, qui était à peine connu en France, finit peu à peu par représenter le shotokan J.K.A. Sa popularité servit la F.S.K.A. qui rassembla très vite des milliers de licenciés.

Satoshi MIYAZAKI était né dans un petit village dans le sud du Japon. Il avait commencé le karaté à quatorze ans. C’était en 1954. Auparavant, il avait étudié, comme tous les enfants japonais, un peu le judo et le kendo. A la fin de ses études secondaires, bien que shotokan, il s’était présenté et avait été reçu à son shodan devant le maître MAHATOKAI du Goju Ryu.
Elève de NAKAYAMA



Ce fut à cette époque qu’il rencontra NAKAYAMA Senseï, qui était chargé de recruter les bons éléments, dans toutes les régions du Japon, pour les envoyer à Takushoku, afin de leur faire faire des études et surtout de rejoindre la J.K.A. Issu d’une famille modeste, la perspective d’aller vivre dans la capitale, tous frais payés par la J.K.A., le fit accepter. Réputée pour son karaté, Takushoku était la pépininière des futurs grands experts. Nouvel arrivant, il s’empressa d’arborer une ceinture blanche Il étudia avec le maître NAKAYAMA. Il subit un entraînement intensif, matin, midi et soir. Il en était ainsi tous les jours de la semaine. Il prit tout de même le temps de passer sa licence de sciences économiques. Après ses études, le maître NAKAYAMA l’expédia suivre les cours de l’école des Cadres de la J.K.A.
L’homme discret



En 1967, alors qu’il avait vingt-sept ans, il fut chargé d’aller en europe. Il s’installa en Belgique et forma les meilleurs éléments, tant en kata qu’en kumité. il y resta un peu plus d’un quart de siècle, quand la maladie l’emporta. Je me souviens de la dernière fois que je l’ai revu. C’était à un stage à Sèvres, chez Yves BELLEGARDE. Il avait subi une très grave opération, un an auparavant. La maladie semblait progresser. Personne ne le savait, hormis quelques proches. Il était fatigué et souffrait en silence, pendant le stage. Il fut hospitalisé quelques semaines plus tard. La maladie l’emporta une nuit, le 31 mai 1993. Il s’en alla aussi discrétement qu’il avait vécu. MIYAZAKI Senseï, quand j’y pense, je l’aimais bien !
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